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Plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne, veulent mettre en place un mécanisme de solidarité pour se répartir systématiquement l’accueil des personnes secourues par des ONG en mer. L’objectif : éviter l’errance des bateaux interdits d’accoster, et les longues négociations après chaque sauvetage.

Des ministres de l’Intérieur de pays de l’UE vont plancher mercredi 17 juillet au soir à Helsinki sur un « mécanisme de solidarité », avec l’espoir de mettre fin à l’errance des bateaux qui sont interdits de débarquer après avoir secouru des migrants en Méditerranée centrale.

Sous l’impulsion de Paris et Berlin, ils vont tenter de lancer une « coalition de volontaires », qui s’engageraient à se répartir systématiquement l’accueil des personnes secourues, sans avoir à engager de pénibles négociations après chaque sauvetage.

Éviter un drame humanitaire pendant l’été

L’absence de « partage du fardeau » de l’accueil est l’un des principaux arguments de Rome pour justifier la fermeture de ses ports aux navires secourant des migrants. En promettant d’emblée une répartition, l’objectif est de mettre fin aux bras de fer à répétition, notamment avec l’Italie, et d’éviter un drame humanitaire cet été.

Une réunion officielle des ministres de l’Intérieur de l’UE est prévue jeudi à Helsinki, mais la présidence finlandaise de l’UE, à l’initiative de la France et de l’Allemagne, a proposé aux ministres intéressés de se rencontrer dès mercredi soir pour un dîner de travail sur la question des débarquements en Méditerranée.

La liste complète des participants n’est pas connue, mais « six ou sept pays » sont déjà prêts à s’engager dans un groupe de volontaires, tandis que « trois ou quatre » autres hésitent encore, a indiqué une source européenne en amont de la réunion. […]

ouest-france.fr

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